Si je devais recommencer de zéro en rédaction…

⏳ Temps de lecture : 14 minutes

Voilà bientôt deux ans que je me suis lancée dans la rédaction web à la suite d’une reconversion professionnelle à 360°. Avant de travailler dans le marketing, j’évoluais dans un univers très différent : pendant 8 ans, la restauration rapide, puis 2 ans en grande distribution, puis de nouveau 2 ans en restauration. 

Autant vous dire que quand j’ai débarqué dans le milieu du marketing, je n’avais aucune idée d’où je mettais les pieds. 

En fait, je n’ai pas atterri dans le marketing par choix conscient, mais plutôt par intuition. Long story short, j’ai repris des études en tourisme et marketing. J’ai lancé mon blog après une discussion avec un maître de stage. Puis, en écrivant des articles, j’ai découvert que j’aimais écrire et que j’avais un talent pour ça. Donc, j’ai creusé dans cette direction. 

De fil en aiguille, quelques mois plus tard, je me lançais en freelance en rédaction web SEO. 

Sur le chemin, j’ai appris d’autres techniques d’écriture et le marketing de manière plus générale. 

Peut-être que toi aussi tu arrives dans ce milieu après avoir passé une dizaine d’années à faire autre chose. Je sais ce qu’on ressent. Il faut apprendre à nager rapidement, c’est-à-dire développer sa culture marketing au-delà de sa simple compétence en rédaction, pour se faire une place parmi les anciens d’écoles de commerce et d’agences parisiennes ! 

On me demande souvent en DM sur LinkedIn, quel conseil je pourrais donner à quelqu’un qui débute… J’ai décidé d’en faire un article. C’est l’article que j’aurai voulu lire il y a deux ans, qui me permet aussi de regarder en arrière et d’apprécier le chemin parcouru. 

Je le dis souvent, mais encore une fois… Je t’encourage à documenter tout ce que tu fais. Le faire publiquement déclenche des opportunités. Mais même si tu ne souhaites pas t’exposer, fais-le au moins pour toi, dans ton Notion par exemple. 

Bref, c’est parti. J’ai organisé cet article en deux sections : les choses que j’ai faites et referais pareil et celles que je n’ai pas faites, mais que j’aurais aimé faire !

Too long to read, voici les 11 choses à faire pour développer ton activité de rédacteur freelance :

  • Bosser gratuitement sur des projets bénévoles 
  • Annoncer son lancement en rédaction sur tous ses réseaux sociaux
  • Se faire coacher sur la partie mindset/business
  • Prendre toutes les missions qui se présentent, même pas bien payées 
  • Rester généraliste pour explorer ce qu’on aime ou pas 
  • Développer sa culture marketing 
  • Se former à d’autres types d’écriture 
  • Envoyer un mail à toutes les personnes qu’on connaît pour annoncer le changement pro
  • Poster sur LinkedIn 2 fois/semaine 
  • Faire de la prospection dès le début pour level up sur ses prix plus rapidement 
  • Écrire des études de cas marketing pour apprendre plus vite et montrer son expertise à ses prospects 

7 choses que j’ai faites à mes débuts de freelance en rédaction et que je referais pareil

Bosser gratuitement sur des projets bénévoles 

J’ai commencé par écrire des articles pour le blog de French Expat Le Podcast (qui n’existe plus aujourd’hui). 

À l’époque, je vis à Londres et j’écoute tous les épisodes du podcast. J’adore l’équipe et les valeurs que les filles partagent notamment sur Instagram. Elles essaient de développer un média pour les expats.

Après des semaines à hésiter, j’envoie un DM à Fanny, la blog manager, pour lui proposer d’écrire un article sur le sujet de l’impact du Brexit sur les expats du UK. S’ensuivra une collaboration de plusieurs mois, j’écrirais 5 articles au total. 

Ce qui est important de comprendre avec cet exemple, c’est que les filles de l’équipe de FELP ne se rémunèrent pas avec ce blog et ce podcast. C’est un projet bénévole.

Si je devais recommencer, je referais exactement pareil, car ce projet m’a énormément apporté : 

  • un avis extérieur et constructif sur mes écrits,
  • un début de confiance en moi (j’ai commencé à réaliser que j’avais un talent et que j’aimais écrire !),
  • des relations qui m’ont amené ma première mission rémunérée. 

 

Par la suite, FELP rejoint French Morning, un média des Français de l’étranger qui travaille avec des pigistes qui, eux, sont rémunérés. Fanny me met en relation avec le CEO qui m’intègre à l’équipe UK. 

C’est là que je rencontre Leila, la rédac cheffe de l’édition de Londres qui me prend sous son aile et m’apprend les codes du journalisme pendant un an et demi. Ce client représente une part importante de mon CA en 2021 et 2022, mais surtout, cette expérience sera game changer pour la suite de mon activité et de mon positionnement.

NB : aujourd’hui, je propose à mes clients une stratégie média avec un positionnement à mi-chemin entre marketing et journalisme. Une approche assez unique du marketing de contenu qui me permet d’éliminer la concurrence. J’ai créé ma propre niche en quelque sorte. 

En parallèle des articles pour FELP, j’ai aussi écrit les descriptions et géré le site du podcast Fill’Expats pendant un an et demi. De manière bénévole au début, puis Kelly m’a donné une part de tous les partenariats qu’elle a signés.

À faire : travailler gratuitement sur un projet bénévole pour gagner en expérience et en confiance en soi, en plus d’avoir ses premiers articles à montrer.

Attention, le projet bénévole a toute son importance dans la démarche. Je suis absolument contre le travail gratuit pour un client qui pourrait te payer (ou qui paye même un autre freelance en parallèle). 

Je pense que c’est contre-productif. Il y a très peu de chance que ce client te paie par la suite. Les exigences sont souvent beaucoup trop élevées pour une presta gratuite. Bref, à fuir. 

Choisis un projet qui te tient à cœur et propose ton aide. Il y a des milliers d’associations qui auraient besoin d’un coup de main pour leur comm, des blogs collaboratifs, etc. 

Attention également à savoir dire stop quand ton activité décolle et que tu n’as plus de temps à y consacrer !

Annoncer mon lancement en rédaction sur tous mes réseaux sociaux

Pour remettre du contexte, à l’époque, j’ai un compte LinkedIn qui ressemble surtout à un CV en ligne. Sur mon Instagram, je partage à propos de mon expatriation au UK et la course à pied, j’ai environ 700 abonnés. La plupart de mes posts sont en anglais. Donc, je pourrais me dire “ça ne sert à rien, ça ne va intéresser personne”. 

(oui à la base je me suis lancée avec une activité principale de travel planner que j’ai vite arrêté !)

Eh bien, c’est faux ! 

Je fais une story Instagram en disant que je propose des services de rédaction web SEO. Quelques semaines plus tard, Audrey, consultante SEO/SEA avec qui je parle de temps en temps, me contacte !

Elle est full et ne peut pas assurer une mission, alors elle me propose de rédiger un article pour un client. Puis quelques autres. 

Puis, elle m’envoie un prospect qu’elle ne peut pas prendre. Ce prospect devient mon premier gros client, avec qui je travaille sur 3 sites web, pendant 18 mois, pour un CA global de plus de 35k€. Smart move cette story Insta non ?

Le post LinkedIn n’a pas autant de ROI lol. Mais, il me permet de faire le switch entre mon ancienne activité pro et la nouvelle auprès des personnes de mon réseau de l’époque. 

Avec le recul, je peux te dire que ce post est éclaté… lol mais quand même 1 400 vues, certains de mes posts d’aujourd’hui font ce score 😂Les gens aiment encourager les changements de vie ! 

À faire : communiquer sur tous ses réseaux sociaux son lancement, peu importe la taille de son audience. On ne sait jamais d’où peuvent venir les opportunités et ça ne coûte rien !

Me faire coacher sur la partie mindset/business

Au bout de 4-5 mois d’activité, je remarque que j’ai quelques lacunes sur la partie business/mindset. L’élément déclencheur est la signature du contrat avec mon premier “vrai” prospect (le premier avec qui je gère la relation de A à Z, qui ne vient pas du réseau). 

Il se passe 6 semaines entre le premier contact et la signature du devis, alors même qu’il n’y a pas de négociation sur le prix… En fait, je ne fais pas un bon call de découverte, je ne pose pas les bonnes questions. Alors, on échange des milliers de mails et on refait plusieurs calls… Je fais 3 devis différents avec chacune de mes offres que je refais 3 fois… 

Bref, c’est l’enfer. Je n’ai aucun process, aucune idée de ce que je fais 😂 

Il y a pourtant un gros fit avec ce client et heureusement, je crois que c’est pour ça qu’on a finalement travaillé ensemble. Avec le recul, je me dis qu’il avait toutes les raisons d’aller voir ailleurs tellement je n’étais pas organisée. Mais à priori, j’ai dû lui inspirer assez confiance pour qu’il reste avec moi. 

Il a eu raison, puisqu’on a amené son site à +900 %  de trafic en un an par la suite 😎.

Bref, à la suite de cette négociation chaotique, je comprends que je dois me faire accompagner pour structurer les choses. 

Je fais appel à Mathilde Durand, coach business, qui me propulse. N’ayons pas peur des mots, c’est vraiment l’effet qu’a ce coaching sur mon activité. 

Deux thématiques abordées sur 3 sessions entre octobre 2021 et janvier 2022 :

  • Comment convertir un prospect en client ? 
  • Quelle posture adopter face à un client pour être plus professionnelle ?

 

Je pense que mes chiffres parlent d’eux-mêmes : 

  • 2021 – année 0 (6 mois d’activité, lancement) : 11k€ 
  • 2022 – année 1 : 48k€ (plus de détails dans mes bilans mensuels). 

À faire : se faire coacher est indispensable pour passer des étapes dans son mindset et dans son business beaucoup plus vite. Oui, on trouve tout sur internet en gratuit. Mais avoir un être humain en face de soi qui comprend ce qu’on est en train de vivre et avec qui on peut échanger en direct sur ses problématiques du moment, ça n’a pas de prix.

Quelques conseils : 

  • Attends d’être lancé et d’avoir fait quelques missions pour te faire coacher. Ça permet de travailler sur de vraies problématiques et pas dans la théorie, c’est game changer. 
  • Choisis ton coach en fonction du feeling que tu ressens avec cette personne. Un coach peut être excellent, s’il n’y a pas de fit, je pense que ça marche moins bien. J’ai choisi Mathilde après l’avoir suivie pendant un an sur Insta, on avait déjà fait un call plusieurs mois auparavant. Elle était aussi rédactrice avant de devenir coach, c’était important pour moi d’avoir quelqu’un qui savait exactement ce que je vivais.

Prendre toutes les missions qui se présentaient, même pas bien payées 

On voit souvent passer sur les réseaux qu’il ne faut pas se laisser marcher dessus niveau tarif, qu’il faut se spécialiser sur un secteur, etc. 

Je suis la première à faire des posts LinkedIn pour dénoncer la tarification au centime de mot et à crier au scandale pour des articles à 50 €. 

Voici les tarifs que j’accepte à mes débuts :

  • Première mission : 0.06€/mot, article SEO 1500 mots = 90 €
  • Deuxième mission : 0.055€/mot, article glossaire 3000 mots = 155€
  • Troisième mission : 58€/feuillet de 1500 caractères, article journalistique ≈ 600 mots = 150€

 

Ça s’améliore sur la troisième mission, car c’est avec French Morning. Les médias imposent leurs tarifs, mais ils sont quand même beaucoup plus respectueux que certaines entreprises.

Cette mission me permet de comprendre la valeur d’un article, mais le travail n’est pas le même que pour du SEO. Donc je ne comprends pas tout de suite que je peux facturer plus cher pour du SEO. Je continue à facturer au centime de mot pendant longtemps. 

  • À partir de la 4e mission : je facture 0.10€/mot pour un rendu google doc et 0.12€/mot avec l’intégration WordPress. 
  • Au bout de 3 mois, j’augmente ces tarifs à 0.14€ et 0.16€.

 

  • J’abandonne la facturation au mot à l’été 2022. J’oscille entre 110 et 150€ l’article SEO. (Temps passé sur un article max 2h).

 

  • Puis, je me repositionne complètement pour arrêter le SEO et proposer de la conception-rédaction à mi-chemin entre marketing et journalisme. Je passe sur des prix premiums, à partir de 550€ l’article. (Temps passé sur un article 5-10h).

 

C’est le chemin que j’ai suivi. Oui, j’ai accepté des missions très mal payées au début, mais ça n’a pas duré longtemps. Je suis restée dans une moyenne de prix qui m’obligeait à faire du volume avant de comprendre que si je voulais développer une activité pérenne et rentable, je devais changer de stratégie. 

Je détaille plus ce sujet dans l’article : Commencer ma carrière de rédactrice web par du SEO a été ma meilleure idée. Voici pourquoi vous devriez faire pareil, puis chercher à upgrader votre écriture.

À faire : accepter des missions sous-payées dans les premières semaines pour se faire la main, puis rapidement passer sur des tarifs corrects. Et surtout, développer des compétences autres que le SEO pour aller chercher des missions mieux rémunérées.

Rester généraliste pour explorer ce que j’aimais ou pas 

Beaucoup recommandent de se spécialiser pour facturer plus cher et trouver des clients plus facilement. Je pense que la spécialisation est une stratégie, mais que ce n’est pas la seule.

Mais surtout, quand on débute, c’est impossible de trouver sa spécialisation. Il faut passer par une phase exploratoire pour trouver le domaine qui nous attire le plus. 

NB : non, le tourisme n’est pas une spécialisation. Tout le monde peut écrire des articles voyage. Je ne dénigre pas cette thématique, mais simplement, il faut comprendre qu’une spécialisation doit avoir une barrière à l’entrée. 

Si tout le monde peut écrire facilement un article sur votre thématique, alors elle n’est pas assez précise.

 

J’ai trouvé ma spécialisation après 2 ans, précisément parce que je me suis laissée les portes ouvertes pour travailler avec différents types de clients dans différents secteurs. 

J’ai choisi de me spécialiser sur l’immobilier et l’investissement en janvier 2023. Ce sont 2 thématiques liées et un peu techniques. 

  • Quelqu’un qui n’y connait rien va passer beaucoup de temps à se renseigner avant d’écrire l’article (moins rentable). 
  • Sur certains sujets, si on ne s’y connaît pas un minimum, c’est compliqué d’écrire un article de qualité. 
  • Ce sont des secteurs sur lesquels il faut faire une veille importante (= temps).

 

Des exemples de spécialisation encore plus forts : le juridique ou le scientifique ! Bon courage 🫠

À faire : se laisser une période d’exploration est indispensable au début pour trouver sa spécialisation par la suite. Si celle-ci n’est pas une évidence, continue d’explorer.

Développer ma culture marketing 

Dès le début, je fais preuve de beaucoup de curiosité pour toutes les techniques marketing. Je regarde des vidéos YouTube, écoute des podcasts, lis des articles de blog et des livres… Je suis obsédée, je veux apprendre encore et encore sur cet univers que je découvre. 

Pour faire la différence auprès des clients, prendre confiance en soi et pour être capable d’analyser dans son ensemble une entreprise (sans être un expert non plus), il faut avoir un minimum de culture business et marketing. 

Donc quand on débarque dans le game face à des gens qui sont là depuis 10-15 ans, qui sortent d’écoles de commerce et de grandes agences parisiennes, pas d’autres choix que de prendre le train en marche. 

Tu dois passer du temps à te cultiver sur le marketing et le business et ne pas te cantonner à écrire tes articles et rien d’autre.

À faire : consommer tout le contenu possible pour développer sa culture marketing et business. Simple. Basique.

Me former à d’autres types d’écriture 

Ça rejoint le point précédent, la rédaction SEO ne suffit pas. C’est une bonne base, car tous les clients sont obsédés par le SEO. Mais pour développer une activité pérenne et rentable, il faut aller plus loin.

Par curiosité d’abord, je suis une formation sur le copywriting quelques mois après ma formation rédaction SEO, ce qui est game changer. 

Je ne vendrais jamais de prestations de page de vente ou emailing, mais j’apprends l’écriture persuasive et je découvre la psychologie humaine. 

Pour me vendre moi et mes services, c’est une compétence indispensable. Parfois, dans certaines prestations, je me sers de ces techniques (pour la rédaction d’une page service lorsque je refais un site entier par exemple).

Plus tard, bien sûr, le copywriting me sera utile pour LinkedIn. Mais cet article se concentre sur mes débuts, et je ne suis pas encore active sur la plateforme…

À faire : se former au minimum au copywriting (commencer déjà par lire quelques livres et regarder quelques vidéos YouTube, puis suivre une formation si nécessaire).

Voici une excellente transition… Je viens donc de détailler 7 points que je referais de la même façon. Parce qu’ils ont fonctionné. Pour être honnête, je n’ai pas galéré à mes débuts. En quelques mois, je vivais confortablement de mon activité. Ceci en grande partie, car j’ai écouté et appliqué les conseils que d’autres freelances partagent et surtout, parce que je passe à l’action rapidement. 

C’est le point essentiel, qui est à la base de ma réussite aujourd’hui : je n‘attends pas des mois avant de faire un truc. Je tente. Parfois ça ne marche pas, et j’apprends quelque chose. Parfois ça marche, et c’est génial. 

Ça permet d’aller vite.

Mais, avec le recul et l’expérience, il y a bien sûr des choses que je ferai différemment…

4 choses que je ferais différemment

Envoyer un mail à toutes les personnes que je connais pour leur dire ce que je fais maintenant 

Je l’ai fait quand j’ai lancé mon premier projet, mais bizarrement, je n’ai pas osé le refaire par la suite. Erreur. 

Peu importe que tu n’aies pas vu ces personnes depuis 10 ans, si tu as leur adresse mail, envoie un mail ! Déjà, car, sauf si votre relation s’est mal terminée (dans ce cas-là, évite de raviver la flamme peut-être 🤭), ces personnes seront contentes d’avoir de tes nouvelles. 

Ensuite, parce que tu ne sais jamais l’opportunité qui peut arriver à la suite d’un mail. Peut-être que ton ancien meilleur pote du lycée a lancé sa start-up et a besoin d’un rédacteur (ça serait fou, mais ça arrive !). Peut-être qu’une personne va parler de toi à une autre personne qui a besoin de tes services… Bref. JUST DO IT. Tu n’as rien à perdre.

Poster sur LinkedIn 2 fois/semaine 

Ai-je vraiment besoin d’expliquer encore la puissance de ce réseau social ?! En mars 2022, je poste pour la première fois pour parler de mon activité => boom, 1 client. 

À partir de là, j’essaye d’être régulière avec 2 posts/semaine avec des sujets autour du SEO et des trucs qui m’intéressent. Je n’ai pas de stratégie, autre que poster régulièrement. 

30 % de mes clients en 2022 viendront de LinkedIn. 

Avec le recul, je commencerai dès que j’ai décidé de vraiment me consacrer à la rédaction à l’automne 2021. J’aurai gagné du temps. 

À faire : poster régulièrement sur LinkedIn sur des sujets qui intéressent ta cible et qui t’intéressent toi. Ne cherche pas trop à intellectualiser le process, ça viendra au fur et à mesure. 

Garde en tête qu’en tant que freelance, tu n’as pas besoin de développer une audience. Une simple présence une à deux fois par semaine est suffisante pour passer régulièrement devant tes prospects. L’objectif est d’avoir une présence.

Ce conseil va de pair avec l’optimisation de ton profil. Il doit être écrit comme une page de vente pour ton prospect (ça refait le lien avec le copywriting !). On sous-estime beaucoup trop le pouvoir d’un profil bien optimisé !! C’est 10x plus important que de poster régulièrement pour être honnête !

Faire de la prospection dès le début pour level up sur mes prix plus rapidement 

Je commence à prospecter en mars 2022, soit 6 mois après avoir décidé de faire de la rédac mon activité principale. Mais j’aurais dû le faire dès le début !

La prospection permet de : 

  • choisir les clients avec qui on a envie de bosser,
  • aller chercher des clients qui ont les moyens de payer, 
  • faire des missions plus intéressantes, 
  • garder la main sur son business (tu as besoin de plus de clients ? Envoie plus de mails de prospection).

 

Je ne vais pas redétailler ici, si le sujet t’intéresse, j’en parle largement sur LinkedIn. Tu peux aussi jeter un œil au manuel que j’ai créé.

Écrire des études de cas marketing pour apprendre plus vite et montrer mon expertise à des prospects 

L’une des clés pour gagner la confiance des prospects et les convaincre de bosser avec toi, c’est de montrer ton travail. Mais au début, on manque souvent de matière. 

Rien de mieux que de créer son blog et d’écrire des études de cas pour se faire la main. En plus de développer sa culture marketing en analysant des entreprises qui nous plaisent, on apprend plus vite (synthétiser et transmettre est le meilleur moyen d’apprendre !). 

Tu peux même demander des interviews aux responsables marketing des entreprises qui t’ intéressent pour apprendre encore plus !

J’ai écrit ma première étude de cas en juin 2022 et je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt. 

Voilà 3 500 mots pour répondre à une question simple qui revient sans cesse “quel conseil donnerais-tu à un freelance qui débute ?”. 

Pour résumer : 

  • Bosser gratuitement sur des projets bénévoles 
  • Annoncer son lancement en rédaction sur tous ses réseaux sociaux
  • Se faire coacher sur la partie mindset/business
  • Prendre toutes les missions qui se présentent, même pas bien payées 
  • Rester généraliste pour explorer ce qu’on aime ou pas 
  • Développer sa culture marketing 
  • Se former à d’autres types d’écriture 
  • Envoyer un mail à toutes les personnes qu’on connaît pour annoncer le changement pro
  • Poster sur LinkedIn 2 fois/semaine 
  • Faire de la prospection dès le début pour level up sur ses prix plus rapidement 
  • Écrire des études de cas marketing pour apprendre plus vite et montrer son expertise à ses prospects 

 

C’est dense, ça fait plein de conseils. Mais si je ne devais en garder qu’un : passe à l’action. C’est le conseil que je donne tout le temps, à tout le monde, dans tous les domaines. 

✌️

J’ai écrit cet article avec l’idée d’en faire une référence pour les freelances qui me contactent, pour réunir tous mes conseils au même endroit. 

Si tu ressens le besoin d’aller plus loin et de te faire accompagner, tu peux découvrir mes différents accompagnements : 

  • le coup de boost : une heure sur la thématique de ton choix, 
  • les coups de pouce : 3 ou 4 sessions pour t’aider à trouver des clients ou à mieux convertir tes prospects en clients.

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