Ce mois-ci, j’ai travaillé 9 jours 👀. Pour la simple raison que j’ai pris 3 semaines de vacances (à cheval sur début février). Pour pouvoir prendre ces vacances sereinement, j’ai fait appel à une rédactrice et sous-traitée de la rédaction d’articles de blog pour mon plus gros client.
Côté nomadisme, j’ai principalement travaillé à Antigua, au Guatemala.
Bilan émotionnel
Durant ce mois de janvier, j’ai fait face à plusieurs problématiques :
- gérer mon anxiété due au fait que mon entreprise se développe
- déléguer pour la première fois (et ça s’est pas fait sans encombre !)
Gérer mon anxiété
Dans mon bilan du mois de décembre, j’expliquais que j’avais enfin accepté mes ambitions pro pour l’année 2022. Ben en fait, j’ai changé d’avis !! 🙃
Durant la première semaine de ce mois de janvier, j’étais très anxieuse et stressée. J’étais envahie par une sensation que je n’allais pas y arriver. Finalement, à la fin de la semaine, j’avais terminé tout ce que j’avais à faire et j’ai pu partir en vacances sereinement – en ayant travaillé 30 heures. Je me suis alors rendu compte que c’était surtout un problème dans ma tête.
Une retraite de yoga
C’est pendant ma retraite de yoga sur le lac Atitlan que j’ai trouvé l’origine de ce problème et de mon anxiété. Pendant une semaine, j’ai coupé toute connexion avec le monde extérieur, j’ai fait uniquement du yoga, de la méditation et de la lecture.
J’ai eu beaucoup de temps pour ne rien faire, juste penser – ce qui est très rare dans ma vie quotidienne. Je sollicite sans cesse mon cerveau, même dans les moments où je ne devrais pas, j’écoute des podcasts en marchant, en cuisinant ou en faisant le ménage…
Bref, déconnecter de tout et prendre le temps de m’ennuyer m’a permis d’arriver à plusieurs conclusions.
Un livre pour tout changer
J’ai aussi lu le livre L’essentialisme de Greg McKeown et ça a été la révélation.
Dans ce livre, l’auteur explique qu’on ne peut pas réussir plusieurs choses à la fois, qu’on doit choisir, se concentrer sur un seul objectif – L’essentiel – afin de réussir pleinement. Évidemment, ça va de pair avec le slowpreneuriat, dont je parlais dans le bilan du mois dernier.
Jusqu’ici, je n’avais pas vraiment pris la mesure, ou je n’avais pas compris l’essence même de l’essentialisme que je cherchais à mettre en place dans mon quotidien professionnel.
Au début du mois, quand j’ai posé mon plan pro pour 2022, j’ai écouté mes ambitions – toujours très élevées. J’avais envie de développer mon entreprise, de travailler avec d’autres freelances, un peu sur le modèle d’une petite agence web. Alors, j’avais mis sur mon Notion un plan pour chaque trimestre de l’année, dans le but d’atteindre cet objectif.
Mais il y avait plusieurs problèmes à cela :
- côté perso, je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter de voyager. J’ai prévu de poser mes valises dans un endroit différent presque chaque mois. Comment gérer une petite équipe, quand tu es dispo la moitié du temps, avec des vacances toutes les 6 semaines ?!
- à la fin de l’année, j’ai prévu de partir en Australie pour un an, et de mettre en pause le freelancing. Pourquoi me donner du mal à développer une entreprise pour tout arrêter dans quelques mois ?!
À la lecture du livre donc, j’ai peu à peu réalisé que mon essentiel à moi en 2022, c’est le voyage. C’est mon désir de découvrir le monde.
Le freelancing est là pour servir ce mode de vie. C’est la raison pour laquelle je me suis lancée.
En cours de route, je l’ai oublié. Car je suis ambitieuse, je l’ai toujours été. Et donc, quand j’ai commencé à voir en novembre, que ça marchait plutôt bien, que j’aimais ce que je faisais et que j’avais des possibilités d’évolution, je suis retombée dans mes travers de vouloir toujours plus.
Petite interlude : si jamais tu t’intéresses au slowpreneuriat, je te recommande vivement de regarder cette masterclass gratuite animée par Laure de Ma Slow Boite. Elle explique ce qu’est le slowpreneuriat, mais aussi ce que ce n’est pas. Et elle présente les différents business modèle qui peuvent s’appliquer (non, promis, ce n’est pas forcément de la formation en ligne). Je l’ai suivi en décembre, et ça m’a bien aidé à clarifier mes objectifs pour 2022 ! Laure est un peu la personne qui m’a fait découvrir ce mode de travail et elle s’est donné pour mission de le démocratiser (y’ a du boulot !). Bref, je recommande à fond, mais pour info, c’est un lien affilié. Meaning = si tu achètes un de ces produits après avoir vu cette masterclass gratuite, je toucherai un pourcentage.
Pour une prise de conscience sur mes envies profondes
Cette semaine de recul m’a permis de comprendre que ce que je veux au fond, c’est voyager. J’ai donc établi un CA minimum à atteindre chaque mois qui puisse supporter ce mode de vie confortablement, et me permettre aussi d’économiser 5000€ pour partir en Australie.
J’ai fixé ce CA aussi en ayant en tête que je dois être capable de le réaliser toute seule, et en bossant un maximum de 30 heures par semaine (slowpreneuriat, tu te rappelles ?!).
Désormais, mon objectif CA est donc de 3500€/mois (sans faire appel à des prestataires, sinon il faut plus de CA).
Déléguer pour la première fois
Fin décembre, je me lançais à la recherche d’un.e rédac web pour déléguer la rédaction de certains contenus afin de pouvoir profiter de mes vacances. C’était une stratégie, et c’était aussi ce que je pensais vouloir développer pour 2022 : prendre plus de clients en stratégie édito et déléguer la rédaction des contenus – selon le modèle d’une agence web en gros.
J’ai évidemment fait toutes les erreurs possibles d’une première fois.
Je n’ai pas anticipé assez mon “recrutement” et du coup, j’ai manqué de temps sur la mise en place de la collaboration, du choix du prestataire, etc.
Je n’ai pas établi un brief assez clair (bien que je pensais que c’était vraiment détaillé, je sais maintenant que je dois être plus précise encore).
Je n’ai pas assez réfléchi en amont au process de collaboration.
Résultat, j’ai passé beaucoup de temps à corriger les articles, à mettre à jour des tableaux édito qui au final m’ont fait perdre plus de temps qu’autre chose… Bref, déléguer m’a généré plus de stress que de gain de temps !
Mais c’est aussi ok, car ça m’a permis d’apprendre et de tirer les leçons de cette expérience-là pour faire mieux la prochaine fois.
Bilan financier
CA : 5086€
- dont URSAFF – 22% : 1118€
- Charges – 22% :
- Banque 4,68€
- Formation 90€
- Coworking 57€
- Sous-traitance 1007€
- Mis en trésorerie – 15% : 762€
- Provisions pour impôts sur le revenu – 5% : 254€
Un joli chiffre d’affaires, mais je donne presque 20% en sous-traitance. C’était le prix à payer pour partir en vacances comme je le souhaitais. Pour mes prochaines vacances (mi-mars), je vais essayer de plutôt anticiper, faire le travail en amont en février pour être plus light en mars.
Je mets encore 15% de mon CA en trésorerie, je suis toujours en train de construire mon matelas de sécurité de 3 mois de salaires. Je pense que le mois prochain, je descendrai à 10% !
📌 Reco du mois
📖 Comme je l’ai dit plus haut, ce mois-ci le livre L’essentialisme de Greg McKeown m’a vraiment inspiré. Je le recommande à 100%, que tu sois salarié ou freelance, peu importe. Je pense qu’il est grand temps de changer nos façons de travailler.
🎧 J’ai écouté un épisode du podcast Young, Wild & Freelance qui m’a particulièrement inspiré : #72 – Façonner son rôle dans son business avec Camille Cohignac. Elle explique comment elle gère son ambition débordante et la façon dont elle concilie son ambition pro et perso justement, elle aussi est digital nomade. Tu te doutes bien que l’épisode a raisonné en moi ! Et il faut bien le dire, Thomas Burbidge est un excellent interviewer (je pense que ça se dit pas, mais t’as compris).
A ton tour, si tu as des recos, tu peux les laisser en commentaires ou venir en MP sur insta ✌️