Nous sommes le 6 juillet au moment où j’écris ces lignes. Étonnamment, je me force un peu à écrire ce bilan ce mois-ci. J’ai repoussé la tâche toute la semaine, parce que j’ai l’impression de ne rien avoir à raconter.
Juin a été l’un de ces mois où il se passe des choses, mais plutôt en sous-marin. Pas de grand accomplissement, pas de deadline de gros projets. Juste le quotidien. Un peu plan-plan.
Du coup, ce bilan ne sera pas épique comme j’aime les écrire.
Mais il se pourrait que je te lâche une petite info croustillante en avant-première à la fin (non, ne scrolle pas jusqu’en bas tout de suite 😇).
L’ajustement de ma stratégie de communication
Dans le bilan du mois dernier, je t’expliquais que je voulais construire un collectif de ghostwriters. Tranquillement, commencer à m’entourer d’un ou deux ghost de confiance et construire des process.
La première chose à faire était de clarifier mon positionnement.
En mai, sur LinkedIn et mon site, tu pouvais lire “conceptrice-rédactrice web, ghostwriter & mentor”.
J’écrivais des articles de blog, des pages de sites web, des posts LinkedIn et des newsletters. Dans la tête des prospects, ça fait beaucoup de choses. En plus, ils ne comprennent pas trop la différence entre toutes ces prestations.
L’objectif désormais, c’est de m’établir comme LA référence du ghostwriting. Oui, rien que ça 😇.
Tu vas comprendre plus bas que cet objectif est double pour la suite.
Pour le collectif, l’idée, c’est que les prospects – qu’importe leur secteur d’activité – viennent vers moi quand ils ont un besoin de ghostwriting. Puis, je les dirige vers la bonne personne.
Pour clarifier mon positionnement, j’ai donc pris quelques actions radicales :
- j’ai changé ma tagline par “ghostwriter & mentor”
- j’ai supprimé de mon site toutes les offres autres que le ghostwriting
- j’ai davantage orienté ma ligne éditoriale sur le ghostwriting
- j’ai écrit un article de référence sur le métier
Et ça marche. De plus en plus de freelances viennent me voir pour des conseils sur ce métier. On est tellement peu à partager les dessous que ce n’est pas très étonnant.
J’ai eu 5 demandes entrantes de prospects pour du ghostwriting. Elles n’ont pas abouti, car pas qualifiées. C’est mon plus gros problème à résoudre : éduquer le marché sur les tarifs et l’implication nécessaires pour une presta de ghost.
Mon nouveau projet : le podcast !
Tu l’as peut-être vu passer sur LinkedIn, je lance un podcast !
Le pitch :
Le premier épisode est dans la boîte ! La sortie est prévue pour début septembre. Je voudrais une première saison de 8 épisodes.
J’ai prévu d’enregistrer 4-5 épisodes cet été pour arriver avec un peu d’avance. Mais, je fais face à un problème majeur : j’ai invité 4 personnes et j’ai eu 0 réponse 😏.
Je ne suis pas très étonnée, car les personnes que j’essaie d’avoir sont plutôt busy et n’ont que faire de mes 5k abonnés sur LinkedIn et de mon podcast sans audience lol.
Mais rien n’est perdu, je persévère 💪
Si tu as dans tes contacts un CEO ou co-fondateur d’une start-up qui développe sa marque perso avec du contenu, tu peux me mettre en contact, ce serait troooop cool ✌️
Alors, pourquoi ce podcast ?
- Le kiff d’interviewer des gens brillants
- Éduquer ma cible sur l’importance de développer sa marque perso et comment (cf le problème que j’expliquais plus haut)
- Tester un nouveau format après l’écrit (grand pas pour moi d’aller vers de l’audio, peut-être que dans 10 ans tu me verras sur YouTube, mais pas encore 🤭)
- Gagner en crédibilité sur le sujet du ghostwriting (tu vois la boucle avec la première partie de ce bilan)
Une personne m’a fait un feedback (non sollicité, mais c’est un sujet qu’on abordera une autre fois). Elle m’a dit que je devrais plutôt faire un podcast pour raconter ma vie d’entrepreneure, que cela intéresserait beaucoup de monde.
Je te le partage, car je trouve que ce feedback manque d’une vision globale qui entraîne une erreur que je vois souvent : produire du contenu pour produire du contenu.
Pour rappel, je ne suis pas créatrice de contenu professionnelle (à savoir rémunérée par des marques pour produire des contenus sponsorisés et par l’affiliation). Il n’y a rien de mal à ce métier, ce n’est juste pas le mien.
Je produis du contenu pour attirer des prospects, c’est un canal d’acquisition.
Alors oui, j’adore créer du contenu. Mais, je dois garder en tête mon objectif principal.
Et même si je ne doute pas qu’un podcast où je raconte ma vie intéresserait beaucoup de freelances, il ne résoudra pas mon problème actuel avec ma cible principale : le manque de conscience de son problème et de ma solution.
Je partage déjà beaucoup dans mes bilans et mes newsletters. Avant tout pour le kiff de le faire et non pas pour attirer des clients.
Environ 30 % de mon CA est fait avec des produits/services vendus à une cible de freelances, mais ma cible principale (qui a aussi le plus gros potentiel de CA à aller chercher), ce sont bien les CEO de start-ups.
Ma stratégie est globale avec plusieurs canaux qui se complètent. Tu peux d’ailleurs lire la newsletter du mois dernier dans laquelle je détaille ma stratégie LinkedIn.
Si toi aussi tu produis du contenu, veille bien à mettre une intention derrière chaque contenu et à t’assurer qu’il répond bien à un problème de ta cible.
Sinon, tu t’égares.
À moyen terme, tu n’auras pas de résultats. Tu seras déçu et découragé.
Tu abandonneras en disant “ça marche pas de toute façon, c’est nul.” Alors que si, la création de contenu pour attirer des clients, ça marche, à condition que ce soit bien réfléchi.
Côté freelance
J’ai signé deux nouveaux clients ce mois-ci qui sont deux personnes que j’ai interviewées dans les 6 derniers mois pour écrire des articles.
Voilà une preuve de plus, s’il en fallait, que c’est intéressant d’écrire des études de cas !
En parallèle, je continue de documenter tout ce que je fais pour créer des process pour le futur collectif – qui n’existe pas encore, j’enclencherai le chantier de “recrutement” des membres et de structuration des offres à l’automne. Mais d’ici là, je processise tout ce que je fais pour gagner du temps par la suite.
Ce qui nous amène à la dernière big news…
Je prépare un bootcamp pour la rentrée
Boooom 💥
Bon si tu as suivi, le thème ne devrait pas te surprendre… Le ghostwriting bien sûr !
Ce bootcamp s’adressera aux freelances déjà lancés en rédaction web SEO ou copywriting. Ceux qui ont envie de prendre une nouvelle direction dans leur activité pour aller chercher des prestations plus complètes et mieux rémunérées mêlant conseil et exécution.
Cerise sur le gâteau, je ne me lance pas en solo dans la création de ce bootcamp. Encore une fois, ce ne sera pas une surprise si tu me suis… Valentin Decker est de la partie.
Depuis un mois, je réfléchis aux contours de ce bootcamp et Valentin m’aide sur la conception. Il me fait profiter de son expérience puisque ça fait 3 ans qu’il crée des programmes autour de l’écriture en ligne. On fera également un co-lancement et le bootcamp sera brandé Sauce Writing.
L’idée de cette collaboration est venue pendant la session de consulting dont je te parlais le mois dernier. Tu te rappelles, j’ai dit qu’une heure pouvait changer ma trajectoire. Tu vois comment maintenant ?
Parmi les chemins possibles pour moi, il y avait la création d’un bootcamp.
Pour Valentin, c’était évident que je devais explorer cette idée autour du ghostwriting. Moi, j’avais un peu peur d’aller dans cette direction, mais avec le recul, c’était une évidence.
Sûrement par peur, mais aussi parce qu’après deux ans en solo, j’ai envie de construire des projets avec d’autres personnes, j’ai demandé à Valentin s’il était chaud pour faire un genre d’incubateur pour mon bootcamp avec Sauce Writing.
Nos intérêts étaient assez alignés, car il a réfléchi environ 30 secondes avant de me dire oui.
On a ensuite réfléchi plusieurs jours à tête reposée à la forme que pouvait prendre cette collaboration.
Ce n’est pas encore vraiment établi, on avance au feeling et on verra ce que ça donne (on verra déjà si on vend toutes les places pour la première cohorte !).
Update du 03/09/23 : les infos sur le bootcamp ici.
Bilan chiffré
On ne gère pas une société de la même façon qu’une micro-entreprise.
Je le savais avant de me lancer, mais c’est quand même perturbant. Il va me falloir quelques mois pour m’habituer et surtout me constituer une trésorerie solide (un fonds de roulement) pour être sereine.
Le comptable m’a dit “pour ne pas payer d’impôts, il faut avoir beaucoup de charges”. Okaaaaay. Voilà le travail pour le premier mois 😂
Je me suis un peu emballée sur les investissements, et juillet va être sur la même tendance… Objectif pour le dernier quadrimestre : constituer une tréso solide ! (C’est pas ma faute si tout est arrivé en même temps 😰). Bref, j’ai l’impression de vivre un épisode de “Tifany apprend à gérer une société” (si vous avez la ref…).
💰 CA : 5 770 €HT
💸 Charges : 3 531 €
🙋♀️ Rémunération : 2 000 €
🧾 Urssaf : 900 €
📊 Trésorerie : – 660 €
Suivi des stats
- Grosse progression des abonnés à ma newsletter, notamment grâce à un post qui a très bien marché où je faisais la promotion de mon mini-cours gratuit par mail. J’ai gagné une centaine d’abonnés.
C’est LE grand objectif que je poursuis cette année, donc je suis très contente de cette belle progression. - Les stats LinkedIn sont bien meilleures que ceux du mois dernier… À mon grand désarroi, je sais pourquoi… J’ai arrêté de planifier mes posts et depuis, mes stats ont bondi.
La comparaison est sans appel… Depuis le 25 mai, je publie manuellement, mon reach a progressé de 78 % comparé à la même période le mois précédent.
On voit bien que la courbe est régulière, je n’ai pas fait de post viral en juin. C’est juste la moyenne de vues par post qui est plus élevée.