Le mois de septembre n’a pas été de tout repos ! J’ai l’impression d’écrire ça tous les mois… Il va falloir que je pense à me calmer un peu 😅.
Il y a eu deux grands moments : j’ai acheté mon premier studio en investissement locatif 🎉. Je vous raconterai en détail dans un article dédié bientôt. Et j’ai lancé mon premier bootcamp en ghostwriting.
Comme d’habitude, je vous partage toutes les coulisses sans bullshit et sans paillettes.
C’est parti !
Le bilan du lancement du bootcamp
Je ne vais pas créer du suspens inutile, commençons par le résultat : le bootcamp est rempli 🎉
J’embarque à partir de demain (lundi 2 octobre), 10 rédacteurs/copywriters pour les aider à développer une activité rentable de ghostwriter !
L’objectif est atteint, je devrais être satisfaite de ce lancement, mais en réalité, je ne suis pas satisfaite de la façon dont je l’ai géré. Tu vas comprendre…
La stratégie de lancement
Mi-juillet, je crée une liste d’attente. Lors de l’inscription, les personnes reçoivent un mail avec une vidéo Loom qui présente ma vision du ghostwriting.
Première erreur, car la plupart ne regardent pas la vidéo.
Fin août, j’ai 51 inscrits dans cette liste d’attente, mais je n’envoie aucune communication entre l’inscription et le lancement.
Deuxième erreur : j’aurai dû envoyer plusieurs mails pour aider les inscrits à avancer dans leur niveau de conscience (j’y reviens après) + créer la confiance.
Note pour moi-même pour la prochaine fois :
- mettre les informations dans le corps du mail,
- envoyer plusieurs mails à forte valeur ajoutée avant d’ouvrir les candidatures.
Le rétroplanning initial est le suivant :
- 4 septembre : ouverture des candidatures à la liste d’attente,
- 11 septembre : lancement public,
- 15 septembre : fin des candidatures.
- 2 octobre : début du bootcamp.
En voyant le nombre d’inscrits à la liste d’attente, je m’emballe (aussi poussée par les quelques personnes avec qui je partage les avancées). Dès que la page de vente est en ligne, je veux lancer sans respecter le calendrier que j’ai fixé à la base.
Résultat : j’ouvre les candidatures une semaine plus tôt que prévu. Ce qui m’amène à faire un lancement de 3 semaines au lieu des 2 prévues.
Le premier jour, alors que j’imagine que je vais avoir 20 candidatures, seulement 2 personnes bookent un call.
Voilà mon état le soir du lancement :
Heureusement que j’ai quelques personnes pour me soutenir. Valentin me rassure sur les dynamiques d’un lancement.
Jean-Baptiste et Robin avec qui je suis à la Maison des Créateurs à ce moment-là sont un soutien moral important également ! Mathilde et Lola, mes deux business friends avec qui j’ai un mastermind, me soutiennent sur WhatsApp.
S’entourer, c’est la clé pour gérer les périodes de up and down dans le business les amis !
Parce qu’émotionnellement, gérer un lancement, c’est un enfer !
Après avoir accusé le coup, je mets en place un plan d’action : je vais écrire une séquence mail pour promouvoir le programme.
Quelle idée originale ! Évidemment qu’il faut écrire une séquence mail… On parle d’un programme à 1000 €, c’est un investissement important. Je dois convaincre les gens.
GRAVE ERREUR de ne pas avoir écrit cette séquence à l’avance.
Car sous le coup de l’émotion, je n’ai pas les idées claires. Mes mails auraient été bien meilleurs et mieux réfléchis si je les avais écrits à tête reposée.
Il y a un temps pour faire le plan et un temps pour l’exécuter. Faire les 2 en même temps, c’est un peu comme sauter dans le vide et construire l’avion pendant la chute.
Je suis une adepte de ce genre de stratégie, je saute souvent avant d’être prête. Mais quand tu veux level up dans ton business, il arrive un moment où il faut d’abord construire l’avion pour décoller sereinement.
D’autre part, ouvrir pendant 2 semaines les candidatures à la liste d’attente, c’est beaucoup trop long. Au moment du lancement public, je n’ai plus envie de rien faire, alors que c’est là que je dois redoubler d’efforts !
Note pour moi-même pour le prochain lancement :
- faire un plan
- respecter le plan
- créer les supports de communication avant le lancement
- tout en laissant de la place pour l’imprévu (ajouter quelques posts LinkedIn par exemple)
- faire 7 jours de lancement public et ouvrir à la liste d’attente 2 ou 3 jours avant, pas plus.
Avec le recul, ce n’est pas si mal puisque 6 personnes valident leur place pendant cette période. Au moment du lancement public sur LinkedIn, je n’ai plus que 4 places. C’est donc une bonne nouvelle.
Je sors l’artillerie lourde (c’est faux, j’aurais pu faire bien plus !). Pendant 5 jours, j’envoie un mail/jour à ma mailing list + je publie 7 posts LinkedIn.
À la base, j’avais pensé faire un live LinkedIn, mais je me suis dégonflée. Je me suis dit que ce n’était pas nécessaire, car la demande pour une formation en ghostwriting est forte en ce moment.
Mais la réalité, c’est que la concurrence pour des programmes de formation est de plus en plus forte. Les gens ont été déçus par des formations chères avec peu de valeur ajoutée (moi la première !). Il faut redoubler d’efforts pour transmettre la valeur du programme qu’on construit.
Un autre point important aussi que j’analyse avec le recul, c’est que ma cible n’est pas assez mature dans sa conscience du problème et de ma solution.
En résumé, la thèse du bootcamp repose sur ces idées :
- la rédaction SEO est un marché sur une pente descendante avec l’IA,
- l’avenir du marketing de contenu s’articule autour de 1/ l’éditorial, 2/ la marque personnelle,
- de plus en plus de dirigeants ont compris ce point et veulent prendre la parole sur LinkedIn,
- la demande pour des services de ghostwriting explose.
J’ai donc créé le bootcamp pour aider les rédacteurs/copywriters à faire le switch vers le ghostwriting. Le programme est construit sur les 2 piliers indispensables pour vivre d’une activité en freelance :
- pilier n°1 : développer sa compétence métier (dans notre cas, maîtriser LinkedIn et l’écriture pour autrui),
- pilier n°2 : développer ses compétences business (pour être capable d’aller chercher ses clients et de délivrer des presta de qualité pour les fidéliser).
En discutant avec plusieurs prospects pendant ce lancement, j’ai compris que la plupart n’ont pas conscience de la pente descendante du marché du SEO + LinkedIn leur fait peur/ils n’aiment pas ce réseau.
Si tu n’es pas convaincu que le ghostwriting est la voie à prendre pour développer un business pérenne, mon argumentaire de vente ne peut pas fonctionner. Et ce n’est pas en une semaine avec 4 mails et quelques posts LinkedIn que je peux te faire changer d’avis. C’est un cheminement plus long qui se fait sur plusieurs semaines/mois.
Et c’est là que le prochain lancement commence, car en réalité, les ventes d’un bootcamp ne se font pas sur une semaine de lancement, mais dans les 3 mois précédents.
Dès aujourd’hui, mon travail commence pour convaincre les participants de la prochaine promo.
Le principal take-away pour toi ici : réfléchis au niveau de conscience de ta cible pour mieux convertir.
- Est-ce que ta cible est consciente de son problème ?
- Est-ce qu’elle est consciente de ta solution ?
Si les réponses sont non, tu dois créer du contenu pour l’aider à avancer dans ce chemin de conscience et accepter que la conversion soit longue (plusieurs mois).
Pour conclure, je suis évidemment très heureuse d’avoir rempli cette première cohorte. Ce n’est pas facile de vendre un programme pour la première fois.
À tous les participants qui me lisent sûrement, merci pour votre confiance ❤️. Je vais tout donner pour dépasser vos attentes et vous aider à tout casser pour votre business !
Les candidatures pour la session de janvier sont déjà ouvertes. Si tu veux en savoir plus, c’est sur cette page.
Un petit point sur Système Prospection
Je ne m’en suis pas du tout occupé ce mois-ci, j’étais focus sur le lancement du bootcamp.
Mais le mois dernier, je te disais que j’avais mis en place une mini-optimisation de la page de paiement pour booster les conversions du manuel Système Prospection.
La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne.
La mauvaise, c’est que comme je n’ai presque pas parlé du manuel, il y a eu moins de trafic. Donc j’ai amélioré le bas du tunnel, mais avec moins de leads entrants, ça donne moins de ventes quand même. 🤡
La vente de produits digitaux est un long fleuve sinueux…
Août
Taux de conversion (achat / nombre de visites) = 2,4 %
Septembre
Taux de conversion (achat / nombre de visites) = 3,4 %
Avec le même trafic qu’en août, j’aurais fait 18 ventes…
Un autre point positif, je remarque que je fais des ventes même quand je ne parle pas du produit. Après plus de 100 ventes, le bouche-à-oreille fait son job et de plus en plus de rédac recommandent mon produit. C’est magique ! Si tu en fais partie, merciii 🫶.
D’ailleurs, une des pistes que je veux explorer, c’est l’affiliation. Je la mettrai en place en novembre, en même temps que la sortie de la V3.
Bilan financier
💰 CA : 8 794 €
💸 Charges : 4 776 €
🙋♀️ Rémunération : 2 000 €
🧾 Urssaf : 900 €
📊 Trésorerie : + 1 118 €
Record de CA battu ce mois-ci 🎉. J’ai failli passer les 10K, mais un prospect met un peu de temps à répondre… Donc l’encaissement se fera sur le mois d’octobre, je suis un peu déçue, mais ce n’est que partie remise !
Si tu trouves que ce CA est incroyable… Oui, c’est le cas. 8 700€ en freelance, ce n’est pas anodin. Il est important de ne pas minimiser les efforts pour en arriver là.
Si tu me lis régulièrement, tu le sais.
Si tu me découvres avec ce bilan, je t’invite à lire tous les autres bilans pour voir l’évolution et les différentes étapes que j’ai franchies.
Et pour contre-balancer, il est toujours bon de se rappeler les moments de down quand on est dans un moment up. Alors, je te partage ici le bilan du mois d’octobre 2022, mon plus bas CA et une grosse période de doutes.
Suivi stats
- J’ai d’habitude plutôt une progression de 15-20 % pour les abonnés newsletters et LinkedIn.
- Les stats ne sont pas folles, car je me suis concentrée sur la conversion (pour le bootcamp) plutôt que l’acquisition ce mois-ci. On ne peut pas courir tous les lièvres à la fois !
- Il va falloir repartir à la hausse en octobre avec des posts plus TOFU et faire la promotion de la newsletter beaucoup plus souvent.
- Leçon du mois : dès qu’on arrête de courir, la roue ne tourne plus. J’adore le game du business en ligne, mais c’est fatigant !